Enoncé:

x A , x * 0 = 0 * x = 0

Preuve:

Soit x un élément quelconque de A.

On a: x = x * 1 = x * (0 + 1) = (x * 0) + (x * 1) = (x * 0) + x
D'où: x - x = (x * 0) + x - x
Et: 0 = (x * 0) + 0 = (x * 0)

On a aussi: x = 1 * x = (0 + 1) * x = (0 * x) + (1 * x) = (0 * x) + x
D'où: x - x = (0 * x) + x - x
Et: 0 = (0 * x) + 0 = (0 * x)


Enoncé:

Preuve:

Soient x et y deux éléments quelconques de A.

On a: (x * y) + ( (-x) * y) = (x + (-x)) * y = 0 * y = 0
D'où: (-x) * y = -(x * y)

Et: (x * y) + (x * (-y)) = x * (y + (-y)) = x * 0 = 0
D'où: x * (-y) = -(x * y)

Il vient: (-x) * (-y) = -(x * (-y)) = -(-(x * y)) = x * y


Enoncé:

(a,b,c,d) A4 , (a + b) * (c + d) = a * c + a * d + b * c + b * d

Preuve:

Soient a, b, c, d des éléments quelconques de A.

On a: (a + b) * (c + d) = a * (c + d) + b * (c + d) = a * c + a * d + b * c + b * d


Enoncé:

Preuve:

Soient n un entier naturel et x un élément de A.

Le premier résultat provient de l'axiome (i): (A,+) est un groupe abélien; en effet, la commutativité de l'addition donne:
(n + 1)x = nx + x =x + nx

Le second résultat se démontre par récurrence.
Il est trivialement vrai au rang 0:
x = x * 1 = x * (x0)
Supposons le résultat vrai au rang n. On a alors:
xn + 2 = (xn + 1) * x = (x * (xn)) * x = x * ((xn) * x) = x * (xn + 1)
Le résultat est démontré par récurrence pour tout entier naturel n.


Enoncé:

Preuve:

Soient n et p deux entiers relatifs quelconques et x et y deux éléments quelconques de A.

Le premier résultat se démontre par récurrence sur les entiers positifs, puis se généralise aux entiers relatifs.
Il est trivialement vrai si n=0:
0x = 0A = 0 * x = (0.1A) * x = x * (0.1A)
Si n est un entier naturel, on a:
(n + 1)x = nx + x = (n1A) * x + 1A * x = (n1A + 1A) * x = ((n + 1)1A) * x
(n + 1)x = nx + x = x * (n1A) + x * 1A = x * (n1A + 1A) = x * ((n + 1)1A)
Le résultat se généralise donc par récurrence aux entiers Naturels.
Enfin, si n est strictement négatif, on a:
nx = -(-n)x = -(-n1A * x) = -(-n1A) * x = (n1A) * x
nx = -(x * (-n1A)) = x * (-(-n1A)) = x * (n1A)
Le résultat est donc démontré pour tout entier relatif n.

Les deux autres résultats découlent du premier:

(nx) * y = ((n1A) * x) * y = (n1A) * (x * y) = n(x * y) = (x * y) * (n1A) = x * (y * (n1A)) = x * (ny)

nx + px = ((n1A) * x) + ((p1A) * x) = (n1A + p1A) * x
Reste à montrer que (n1A + p1A) = (n + p)1A. Ca se fait par récurrence, mais c'est bourrin et peu interessant; il faut vraiment que je le fasse?


Enoncé:

Soient a et b deux éléments de A tels que a * b = b * a

Alors :

Preuve:

Par récurrence:

Le résultat est vrai pour n=0:

Supposons-le vrai au rang n; on a alors:

En faisant le changement de variable q=p+1 dans le premier terme, on obtient:

Or on sait que:

D'où:

Le résultat est donc démontré par récurrence.


Enoncé:

L'intersection d'une famille d'idéaux est un idéal.

Preuve:

Soit (A,+,*) un anneau, soit E un ensemble, et soit {Ie ; eE} une famille d'idéaux de A. Je note I l'intersection des Ie.
I est un sous-groupe de (A,+) car tous les (Ie,+) sont des sous-groupes.
Soit i un élément quelconque de I, et soit a un élément quelconque de A. On a eE , iIe
Donc eE , i*xIe
Et eE , x*iIe
C'est-à-dire x*iI et i*xI.
I est donc un idéal de A.


Enoncé:

Si I est un idéal de A et si I contient un élément inversible de A, alors I=A.

Preuve:

Soit i un élément inversible de I. Alors I contient 1=i*i-1. Donc xA , x=1*xI. On a montré AI; or par définition de I, on a IA, donc I=A.


Enoncé:

Soient (A,+,*) et (B,T,o) deux anneaux, et soit f un morphisme de A vers B.
Alors Kerf est un idéal de A.

Preuve:


Enoncé:

Soient (A,+,*) et (B,T,o) deux anneaux, soit f un morphisme de A vers B.
f est injectif si et seulement si f(0A) = 0B.

Preuve:


Enoncé:

Soit (A,+,*) un anneau quelconque. A est un corps si et seulement s'il a exactement deux idéaux: A et {0A}.

Preuve:


Enoncé:

Preuve:


Enoncé:

Preuve:


Enoncé:

Preuve:


Enoncé:

Preuve: