Enoncé:

Il n'existe qu'un seul ensemble vide.

Démonstration:

Soient E et F deux ensembles vides. Par définition, on a x , xE d'où x , (xExF) (en effet, la proposition PQ est vraie si P est toujours faux), donc EF. Par symétrie de rôles entre E et F, il vient FE, donc E=F.


Enoncé:

Soient E, F, G des ensembles.

On a les propriétés suivantes :

Démonstration:


Enoncé:

Soient E et F deux ensembles; alors l'ensemble EF est l'ensemble des éléments qui appartiennent à E ou à F, mais pas aux deux à la fois:
EF=(EF)\(EF)

Démonstration:

On a d'une part E(EF) donc E\F(EF)\F, d'autre part (EF)F donc (EF)\F(EF)\(EF); d'où E\F(EF)\(EF), de même pour F\E; donc EF(EF)\(EF).


Enoncé:

Soient E, F, G, H quatre ensembles, f une application de E vers F, g une application de F vers G, h une application de G vers H. On a (fog)oh=fo(goh).

Démonstration:

Soit x un élément de E.

On a ((fog)oh)(x)=(fog)(h(x))=f(g(h(x)))=f((goh)(x))=(fo(goh))(x).

Ce résultat est valable pour tout choix de x; il vient fo(goh)=(fog)oh


Enoncé:

Soient E et F deux ensembles et f une application de E dans F.

Démonstration:


Enoncé:

Il existe une injection de E dans F si et seulement s'il existe une surjection de F dans E.

Démonstration:


Enoncé:

#E#F#F#E

Démonstration:

#E#FIl existe une injection f de E dans FIl existe une surjection g de F dans E#F#E


Enoncé:

Soient E et F deux ensembles.
#E=#F(#E#F et #F#E)

Démonstration:


Enoncé:

Soit E un ensemble non vide; alors #E<#P(E).

Démonstration:


Enoncé:

Il n'existe pas d'ensemble contenant tous les ensembles.

Démonstration:

Supposons l'existence d'un tel ensemble et notons-le E.

Alors E contient tous les ensembles; en particulier E contient tous ses sous-ensembles. L'application f:P(E)E,XX est donc définie; elle est évidemment injective donc #P(E)#E, ce qui contredit le théorème de Cantor.


Enoncé:

Tout ensemble infini contient un sous-ensemble dénombrable.

Démonstration:

Nous allons construire par récurrence une injection f de N vers E.
Notons d'abord f(0) un élément quelconque de E. Considérons l'ensemble E0=E\{f(0)}. L'ensemble E est infini, donc l'ensemble E0 est non vide. Notons f(1) un élément quelconque de E0.
Supposons maintenant avoir construit les images des entiers de 1 à n. Notons En=E\{f(1),f(2),...,f(n)}. L'ensemble E est infini par hypothèse, alors que {f(1),f(2),...,f(n)}est fini, donc l'ensemble En est non vide; notons f(n+1) un de ses éléments.

f est ainsi construite par récurrence; elle est injective par construction, donc l'application g de N dans f(N), définie par nN , g(n)=f(n), est une bijection de N sur f(N), qui est donc une partie dénombrable de E.


Enoncé:

Un ensemble infini E est dénombrable si et seulement si E est l'ensemble-image d'une suite.

Démonstration:


Enoncé:

Soit (E,+) un magma. S'il existe dans E un élément neutre pour la loi +, alors cet élément est unique.

Démonstration:

Soient e et e' deux éléments neutres.
e est élément neutre donc e+e'=e'.
e' est élément neutre donc e+e'=e.
Donc e=e'.


Enoncé:

Soit (E,+) un magma dont la loi admet un élément neutre 0; soit x un élément de E.
Si x est inversible pour la loi +, et si la loi + est associative, alors l'inverse de x est défini de façon unique.

Démonstration:

Supposons x inversible et notons y et z deux inverses de x. La loi + étant associative et 0 étant élément neutre, on a:
z=0+z=(y+x)+z=y+(x+z)=y+0=y


Enoncé:

Soit (E,+) un magma dont la loi + est associative et admet un élément neutre 0. Alors tout élément inversible à droite (resp. à gauche) de E est régulier à droite (resp. à gauche).

Démonstration:


Enoncé:

Soit (E,~) un ensemble muni d'une relation d'équivalence. L'ensemble des classes d'équivalence forme une partition de l'ensemble E.

Démonstration:


 Enoncé:

Considérons la relation binaire R sur E définie par (x,y)E2 , xRyf(x)=f(y). C'est une relation d'équivalence.

Démonstration:


Enoncé:

L'application s:EE/R,xcl(x) est surjective.

Démonstration:

Soit yE/R. Par définition xE , y=cl(x), c'est à dire y=s(x).


Enoncé:

L'application b:E/Rf(E),y=cl(x)b(y)=f(x) est définie (c'est à dire qu'elle ne dépend pas du choix de x comme représentant de y); elle est de plus bijective.

Démonstration:


Enoncé:

f=iobos

Démonstration:

Soit x un élément quelconque de E.

Par définition de b et de s, on a: f(x)=b(cl(x))=b(s(x))=(bos)(x).
De plus, f(x)f(E) donc f(x)=i(f(x))=i((bos)(x))=(iobos)(x).

Ce résultat est indépendant de x, donc f=iobos.